Lorsque nous parlons de grande randonnée (qui s'étend sur plusieurs jours consécutifs), il est très important de bien choisir sa paire de chaussures au préalable. Ce choix impacte très fortement le plaisir quotidien de l'aventure pédestre.
Si à chaque fois que tu poses le pied tu ressens de la douleur, il te sera difficile d'être dans l'instant et de profiter de ce qui t'entoure.
Auteur : Marc
Publié le 01/06/2021
Temps de lecture :
4 minutes
Informations
Ce qui va orienter le choix des chaussures est l'environnement de marche et le niveau de difficulté des chemins à parcourir (les terrains variés, accidentés ou pentus). Il existe trois grandes catégories de chaussures :
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Les chaussures de promenade et randonnée simple
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Les chaussures tout-terrain ou de trek
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Les chaussures spécifiques pour les milieux humides ou enneigés
Le GR65 (Chemin de St Jacques de Compostelle) est composé principalement de chemins entretenus et accessibles. Même si quelques étapes proposent un certain dénivelé, il n'existe pas de partie accidentée ou dangereuse. D'une manière générale, nous pouvons être concentrés sur l'environnement extérieur ou être plongés dans une discussion passionnante sans avoir à regarder où nous mettons les pieds.
D'office, nous pouvons retirer les chaussures spécifiques pour les milieux humides ou enneigés, nous n'avons pas l'intention de nous promener en haut des sommets ici (du moins, pas encore).
Alors, comment choisir entre des chaussures légères et des chaussures tout-terrain ?
Il n'y a que des bonnes réponses ici. Cela va fortement dépendre de toi, de tes besoins physiques, de ton budget et aussi de tes futurs projets de randonnée.
Chaussures tout-terrain
Les chaussures tout-terrain dites de trek sont conçues pour protéger et maintenir la cheville. Elles sont relativement plus lourdes que les autres chaussures mais offrent une résistance au choc via leurs semelles épaisses. Afin de bien maintenir la cheville, la chaussure peut être plus rigide que d'autres types de chaussures.
Chaussures légères (de promenade)
Les chaussures de promenade et randonnée sont plus légères. Elles sont dessinées pour le confort. Avec un système de membranes internes, elles permettent l'évacuation de la transpiration. En revanche, les chevilles sont à découvert. Que ce soit pour les entorses ou les chocs de la malléole, une vigilance supplémentaire est nécessaire dans les chemins accidentés ou pierreux.
Je l'ai mentionné juste au-dessus mais le chemin de Compostelle (GR65) ne propose pas de chemin accidenté ni dangereux. De ce postulat, nous pouvons utiliser soit des chaussures légères soit des chaussures tout-terrain.
La raison principale qui me ferait porter des chaussures de trek pourrait être une problématique de cheville. Imaginons que je sois fragile des chevilles, mon choix se portera directement sur ce type de chaussures (tout-terrain/trek). En protégeant les chevilles d'une quelconque entorse, je me garantis de poursuivre mon chemin. Cependant, je n'ai pas cette problématique de cheville. Parfois, je me demande même si surprotéger les chevilles ne serait pas contre-productif.
Quel type de chaussures sur les chemins ?
Sur les chemins de Compostelle, je conseille de t'orienter vers des chaussures légères. Entre le poids, la chaleur et l'accessibilité des terrains, les chaussures de trek sont sur-adaptées.
Une paire de chaussures légères, permettant d'évacuer la transpiration, avec une semelle confortable me paraît un bon choix. Cependant, si tu essuies différentes problématiques de chevilles, je ne peux que te recommander des chaussures tout-terrain.
Évidemment, ce choix t'appartient et tu dois avant tout t'écouter pour définir tes besoins.
Mon choix s'est porté sur une sous-catégorie des chaussures légères : les sandales de marche.
Les sandales de marche
Au-delà de leur aspect (question de goût), les sandales me confèrent des avantages que je ne retrouve pas dans les autres catégories de chaussures.
Les avantages
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éviter la transpiration : marcher toute la journée dans des chaussures fermées est un calvaire pour moi. Mes pieds chauffent très vite et les chaussures deviennent de vrais saunas. Le taux d'humidité est si élevé que je forme vite des ampoules.
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l'accessibilité : pouvoir faire et défaire mes chaussures aussi souvent et rapidement que je le souhaite. Lorsque nous sommes amenés à faire des pauses, j'aime pouvoir retirer mes chaussures, tremper mes pieds dans la rivière, les masser, marcher dans l'herbe. Les sandales proposent un système de clip ou de scratch qui facilite le retrait des chaussures.
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le poids : à l'instar des chaussures légères, les sandales sont agréables et légères à porter.
Les inconvénients
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les intempéries : avoir les pieds mouillés dans des sandales est synonyme d'ampoules ou de brûlures. L'adhérence du pied dans la sandale est affaiblie et laisse place aux frottements, générant ainsi des petites brûlures sur les zones de contact. Pour prévenir ce désagrément, une paire de chaussettes bien épaisse est efficace (toujours une question de style).
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les petits cailloux : qui dit chaussures ouvertes dit petit caillou qui se balade sous la plante des pieds. En marchant en forêt ou sur chemin pierreux, je me retrouve fréquemment avec une petite branche ou un caillou qui veut venir se balader avec moi. A force, j'ai développé un geste de pied pour m'en défaire sans avoir besoin de détacher mes sandales.
Randonnée :
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